Essai : désacralisons le logiciel libre, un modèle économique capitaliste parmis tant d'autres.
Certains vouent un culte à notre dieu à tous (le grand Tux) sans limite. J’adore le principe du logiciel libre. Je souhaite quand même donner un coup de pied dans la chaise sur laquelle est posée la peluche TUX pour qu’elle tombe de son piédestal. (dans cette métaphore Tux désigne le logiciel libre en général et non uniquement GNU linux, vous m’avez compris). Il est intéressant de mettre fin à certaines confusions libre/gratuit microsoft/méchant, puis essayons de voir en quoi le libre est en fait un systeme capitaliste (ce gros méchant de capital), utilisé et développé pour le profit, et non comme on le croit une belle utopie où tout le monde il est gentil tout le monde il est beau.
Tout d’abord rappelons dans les grandes lignes et très approximativement les principes du logiciel libre :
Le code source du logiciel est accessible.
L’utilisateur peut redistribuer et /ou modifier tout ou partie du logiciel à condition de :
Fournir le code source.
Appliquer une license GNU/GPL
Si
le logiciel ou une partie du code est utilisé dans un autre programme,
ce dernier doit etre GNU/GPL et ne peut pas etre propriétaire.
Un jour des gens un peu bizares on créé plein de programmes, de modules etc, et ont utilisé une license libre (la GNU/GPL) .
Certaines entreprises ne vendent pas de logiciels mais doivent en créer pour leurs besoins... parceque ça n’existe pas ou que la licence n’est économiquement viable ou trop contraignante (google pour ses serveurs, free pour faire fonctionner la freebox...).
Ils ont calculé que c’était plus économique (et plus sympa ?) de ne pas repartir de zéro, et ont utilisé des logiciels libres pour en créer d’autres, ou juste les améliorer.
...Dans le but de vendre un service.... les gros méchants capitalistes. (Il y a tout de même des supers logiciels développés par des amateurs de super qualité.)
D’autres mettent leurs logiciels stratégiquement dans le monde du libre pour assurer une meilleure distribution de leur image (et de leurs produits non libres indirectement) Java par exemple.
Non ce n’est pas une utopie où tout le monde s’aime et est désintéressé. Ce n’est pas non plus Marx et Trotsky qui se sont mis à programmer.
C’est un modèle économique, mais qui nous permet d’avoir gratuitement et légalement des distributions valant des milliards en cout de dévelloppement